Débat au Forum des métiers du livre.
* On ne sait jamais vraiment comment les livres atteignent leurs lecteurs : prescription des médias, bouche à oreille ?.
* On ne constate pas de gros changement dans la quantité globale des ventes ou des emprunts de livres imprimés.
* Par contre de moins en moins de titre concentrent les plus grosses ventes :
** A cause de la baisse des coûts d'impression, il y a deux fois plus de titres qu'auparavant (pour autant de ventes).
** Les lecteurs sont bombardés de sollicitations : "La durée d'un livre en librairie maintenant c'est deux heures, deux heures après sa promotion radio et tv."
** Le réseau des Fnacs uniformise les titres proposés.
* Le livre devient du texte. (Les éditeurs cherchent à publier des essais de 100 pages. On peut lire des éditions gratuitement sur internet ou sur supports mobiles. On fait des exposés via le moteur de recherche.)
* De même que l'édition ne joue plus son rôle de sélection ; la critique (imprimée ou sur internet) ne joue plus son rôle de différenciation. Elles jouent toute deux un rôle d'expansion et d'amplification.
* La liberté d'expression n'est plus menacée par la censure mais par le trop plein. Comment garantir qu'un message original puisse être entendu ?
* Internet ne permet pas vraiment de faire une sélection critique des livres, mais permet de faire exister un cercle de convivialité entre lecteurs, au delà de la promotion médiatique.
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