01 novembre 2011

Biennale du numérique 2011




Ce que j'ai retenu :
Le rôle du bib/doc sera de construire des espaces d'information ouverts et adaptés à l'usager... mais ça ne va pas être facile avec nos outils bien fermés et avec la dépendance croissante à des gros fournisseurs (dont les monopolistiques Googles et Amazon à l'horizon). D'un point de vue plus général, pour profiter pleinement du numérique il faudrait pouvoir inventer de nouvelles méthodes de lecture et de mémorisation.

Du papier à l'écran : lire se transforme (C.Belisle). On n'a pas (pas encore?) appris à mémoriser ce que l'on fait sur les écrans, pas de véritable méthode. La lecture numérique : la grosse différence avec lecture traditionnelle c'est la rupture avec les oeuvres culturelles communes. C'est sur le web que les jeunes construisent leur identité maintenant. Les jeunes ne maintiennent leur intérêt dans une activité que quand ils peuvent être "actifs". Désenchantement de l'information : maintenant perspectiviste, utilitaire (et non plus cohérente, disciplinaire, réaliste). Nécessité d'apprendre à gérer la surcharge des informations

Valeur ajoutée des médiateurs ? (G.Chartron). Servicialisation :  il n'y a plus d'acquisition définitive de documents, d'où dépendance croissante à des acteurs technologiques externes, en terme de coûts et de droits. Le documentaliste doit faire gagner du temps et de la valeur à l'usager (garantir qualité, diversité, indépedance, accessibilité) en bâtissant des espaces d'information adaptés.
Réaction d'I.Aveline : si le rôle du bib/doc n'est plus que de trier des données appartenant à Google et Amazon... Nécessité de développer des données publiques sur les livres.

Les données publiques ouvertes (J.Boustany) : à la fois pour l'accès (aspect politique) et la réutilisation (aspect économique). En bibliothèques : pour données statistiques et services sur Iphone interbibliothèques ? (mais encore faudrait-il des données harmonisées...).

La bibliothèque 2.0 sera-t-elle participative ? (J.Ibekwe) Il faut que la bibliothèque soit ouverte et participative, et son catalogue ouvert et enrichi (citations de blogs américains 2006-2007).

Je me permets une parenthèse méthodologique : de nombreuses journées d'études en bibliothèque ont un aspect  prospectif. Je pense que pour dépasser la phase du brainstorming il  faudrait évoquer :
- Quelle est la réalité actuelle de ce dont on parle (par ex. le phénomène des sites participatifs) ?
- Y-a-t-il déjà des applications effectives en bibliothèques, pour quels bilans ?
- Quelles perspectives matérielles peut-on en tirer (et non pas quelles injonctions psychologiques) ?
Je baptiserais cette méthode 3WN : What's now/What's now in libraries/What's next ?

Les forges (C.GIrard). Une collectivité fait un marché public pour la création d'un logiciel, et permet la rediffusion du logiciel créé à toutes les collectivités.
Ce sont des projets courts : une semaine pour le cahier des charges, une semaine de développement.
A ce jour : OpenCimetière et La poule ou l'oeuf (édition numérique).

3 prix de l'innovation numérique Enssib
- Autoformation à distance à Tulle, payé par la BDP (enfin c'est plutôt le mode de financement qui est innovant là...)
- Catalogue commun "Babord +" pour le Pres Univ Bordeaux
- Site local de VOD à la BM Grenoble (contenus : Patrimoine local + Adavision). C'est le projet le plus original : construire une interface numérique propre (et ainsi être un tout petit peu moins dépendant des fournisseurs de contenu).

Ateliers :
I.Aveline a diffusé cette vidéo : Une librairie à Bamako devient bibliothèque numérique.
(Pas exactement légal, mais inspirant en termes de concept et d'ergonomie. :p)

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