Bonjour mon blog !
Je trouve l'opposition "vieilles/jeunes bibliothécaires" assez insuffisante, ce sont des notions qui expliquent peu et qui ne justifient rien. Je cherchais alors comment définir des pôles plus significatifs dans l'articulation de nos mentalités. Bref à faire une petite phénoménologie des représentations qu'a le bibliothécaire, quelque soit son âge.
Pour commencer : L'intériorité magnifique.
Les missions du bibliothécaire nécessitent d'être intériorisées, d'être vécues de manière compréhensive et de ne pas être effectuées toujours mécaniquement. Certes, mais le danger est aussi qu'elles soit trop intériorisées, leur simple symbolisme (censer irradier le monde) peut alors s'opposer aux voies de leur réalisation concrète.
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2 commentaires:
L'opposition "jeunes/vieux" est une sorte de fourre-tout où se mêlent des différences de conceptions du métier et des techniques très évolutives... sans pour autant que les bibliothécaires ne bénéficient de formations techniques pour suivre le changement, ni même de "formation au changement" en tant que tel....
Cependant, on pourrait observer que parmi les jeunes certaines attitudes professionnelles semblaient exclues du champ des "vieux" : l'approche rationelle prime sur la conviction culturelle ou la "motivation", celle-ci était "militante" jadis. D'où des attitudes péremptoires : "je suis le meilleur" car le + ceci ou cela (technique, rapide, etc...) et cette attitude pseudo-supériorité s'accompagne d'une non-intégration des missions : je n'aime pas telle ou telle collègue, je n'aime pas tel ou tel public, soyons unis contre ceux qui ne sont pas de ma bande, j'aime la culture de ma bande et de mon clan, celle que j'aime exclusivement, il n'y a que les techniques bibliothéconomiques que je défends qui sont valables.... ni amour, ni gloire, ni beauté....
Peut être que les deux générations trouvaient une certaine "sécurité professionnelle" ainsi. Le vieux se rassure par le sens de mission générale de son métier, sans se poser le problème de s'évaluer.
Le jeune se rassure par le sens de son efficacité individuelle, sans se poser de problème du sens universel.
Ce qui manque dans les deux cas, c'est la vue d'ensemble ("the big picture").
Il faudrait que le vieux accepte d'analyser ses objectifs et ses pratiques(autocritique, évaluation, adptation) ou que le jeune accepte que son "efficacité" n'a de sens que liée à une mission et donc à un contexte qu'il ne peut modifier que très partiellement (contexte social-politique, et éducatif-culturel).
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