Pour faire écho à l'enquête "BBS" : un billet concernant le concret et le quotidien !
Lecture en parallèle du Guide du manager public de Frédéric Pettitbon.
et du Livre de la Voie et de la vertu de Lao-Tseu.
Si l'on parle tant de management aujourd'hui dans l'administration, c'est que le problème numéro un de la fonction publique est désormais de faire évoluer rapidement les comportements d'un grand nombre d'agents, dans un contexte social défavorable.
Le Sage s'abstient de toute action. Impassible, il enseigne par son silence. Les hommes, autour de lui, agissent. Il ne leur refuse pas son aide. Il crée sans s'approprier et oeuvre sans rien attendre. Il ne s'attache pas à ses oeuvres. Et, par là, il les rend éternelles.
Le débat sur la motivation est souvent mal posé : on la recherche comme un but en soi, alors que le but ne peut être que l'efficacité.
Le Sage, dans son gouvernement, fait le vide dans le cœur de ses sujets. Il détruit en eux désir et passion qui peuvent les troubler, mais veille à bien les nourrir. Il doit affaiblir leur volonté tout en fortifiant leur corps.
La fuite devant le commandement s'explique par une relation de dépendance inversée : c'est le patron qui dépend de la bonne volonté de ses collaborateurs et non l'inverse.
Le sage n'a pas d'affection. Pour lui aussi, les hommes ne sont que chiens de paille. Entre le ciel et la terre, l'espace est comme un soufflet de forge. Il est vide mais pas épuisé.
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2 commentaires:
très drôle; et avec au moins une grande vérité dont on voit chaque jour l'application: le Sage s'abtiens de toute action. Comment cette ataraxie mène au changement, par contre, reste mystérieux (comme il se doit)
Le Tao est universel, il s'applique même au développement de nos métiers dans l'environnement numérique, cf. http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00107231
:)
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